Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface

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History

Le 16 juillet 1818, les abbés Norbert Provencher (1787-1853) et Sévère Dumoulin (1793-1853) et le séminariste Guillaume Edge (né en 1792) arrivaient à la colonie de la Rivière-Rouge. La colonie comptait 151 Écossais, 45 Meurons, 26 Canadiens sans compter les Amérindiens et les Métis. Selon les instructions de Mgr Plessis, l'objectif premier de Provencher devait être l'évangélisation des Autochtones. Toutefois, il cherchait d'abord à asseoir sur des bases solides la mission à Saint-Boniface, à assurer le ministère auprès des Métis et des Canadiens français des environs, à construire une église, à favoriser le développement de l'éducation et à administrer l'exploitation de la grande concession de terre donnée par Selkirk qui devait contribuer en partie au financement de la mission. De 1818 à 1845, treize prêtres seulement se rendaient à la Rivière-Rouge, mission qui devait desservir l'ensemble du Nord-Ouest. Le 1 février 1820, à peine arrivé dans l'Ouest, Provencher était nommé évêque de Juliopolis, auxiliaire de Mgr Plessis. À l'aube de l'arrivée des Soeurs Grises, le 16 avril 1844, la mission de la Rivière-Rouge était détachée du diocèse de Québec et érigée en vicariat apostolique de la baie d'Hudson et de la baie James. Mgr Provencher en devint le premier titulaire. Le nouveau territoire était délimité par les Rocheuses à l'ouest, le 49e degré de latitude septentrionale au sud, la baie d'Hudson et «la mer glaciale» (l'Arctique) au nord et, à l'est, la hauteur des terres partageant les eaux qui se déversent dans la baie James et le lac Supérieur de celles qui coulent vers la baie d'Hudson. En 1845, l'arrivée des premiers Oblats de Marie-Immaculée, le père Pierre Aubert (1814-1890) et le frère Alexandre Taché (1823-1894), assurait un recrutement prometteur et une expansion de l'Église dans l'Ouest. Le 4 juin 1847, le vicariat apostolique était élevé au rang de diocèse, prenant le nom de diocèse du Nord-Ouest. En 1850, Taché o.m.i. était nommé évêque et auxiliaire de Provencher, qu'il succédait à sa mort en 1853. Lors d'un voyage à Rome en 1851, Taché obtenait que le nom du diocèse soit changé à celui de diocèse de Saint-Boniface. En 1862, le vicariat de la rivière MacKenzie, suffragant du diocèse de Saint-Boniface était créé. En 1870, à l'entrée du Manitoba dans la confédération canadienne, la population des catholiques se chiffrait à environ 7 000 personnes, soit à peu près 37% de la population. À ce chiffre s'ajoutait les catholiques des Territoires du Nord-Ouest aussi compris sous la juridiction du diocèse de Saint-Boniface. En 1871, Mgr Taché o.m.i., promu archevêque, siègeait à la tête d'une province ecclésiastique comprenant le vicariat apostolique de la rivière MacKenzie, celui de la Colombie, créé en 1863, et le diocèse de Saint-Albert créé en 1871. Saint-Boniface était le siège épiscopal du primat de la province ecclésiastique dont le territoire comprennait à peu près celui délimité par le territoire de la mission originelle. Saint-Boniface conserva ce statut jusqu'à la création des nouveaux archidiocèses : Vancouver en 1908, Edmonton en 1912 et Winnipeg et Regina en 1915. Peu après la mort de Mgr Taché o.m.i., Adélard Langevin o.mi. (1855-1915) était promu, le 8 janvier 1895, deuxième archevêque de Saint-Boniface. Il héritait de l'épineuse question scolaire qui battait son plein. Il prend la charge de l'archidiocèse dans le prolongement d'une période d'immigration massive dans l'Ouest. Non seulement la population francophone est de plus en plus minoritaire mais le nombre de catholiques connaît une chute importante. Cette nouvelle réalité démographique et ethnique va contribuer à façonner le visage de l'Église catholique de l'Ouest où les églises nationales ou ethniques et les rapports avec les autres églises chrétiennes joueront un rôle important. En 1912, Mgr Nicétas Budka reçevait la juridiction personnelle sur tous les fidèles du rite ruthène au Canada tombant sous sa juridiction. En décembre 1915, Mgr Arthur Béliveau succèda à Mgr Langevin. Suite à l'adoption de la loi Thornton en 1916 qui abolissait l'usage du français dans les écoles, Mgr Béliveau fonda en collaboration avec les laïcs l'Association d'Éducation des Canadiens Français du Manitoba. C'était durant son épiscopat que naissaient les mouvements d'Action catholique et des Caisses populaires. Affaibli par une crise d'apoplexie en 1931, il a été, par la suite, secondé des évêques coadjuteurs Émile Yelle p.s.s. (1933-1941), Georges Cabana (1941-1952) et Maurice Baudoux (1952-1955). La création du poste de langue française, CKSB, qui ouvrait officiellement le 27 mai 1946, était le résultat d'une concertation clergé-laïcs pour les droits des Francophones en faveur desquels militait particulièrement l'abbé Maurice Baudoux. En 1955, Mgr Maurice Baudoux devenait le cinquième évêque et quatrième archevêque de Saint-Boniface. Il a participé activement au Concile Vatican II et vit à la mise en oeuvre des changements immédiats qui en résultaient. En septembre 1974, il démissionnait de son poste et était remplacé par son coadjuteur Mgr Antoine Hacault. Ce dernier est décédé le 13 avril 2000 et a été remplacé par Mgr Émilius Goulet le 16 septembre 2001.

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