Monnin, Alfred Maurice. O.C. O.M. Q.C. LL.B. LL.D. Juge. Winnipeg (Manitoba), 6 mars 1920. Fils d'Alphonse-Louis Monnin et d'Adèle Sperisen; marié à Denise Pelletier; père de Michel, Bernard, Pierre, Marc et Jean-Paul. Études à l'Institut Collégial Provencher (Saint-Boniface); Collège de Saint-Boniface, B.A. 1939; Université du Manitoba, Faculté de droit, L.L.B. en 1946. Alfred Monnin est admis au Barreau en 1946.

Après ses études au Collège de Saint-Boniface, il s'est inscrit dans le corps d'infanterie de l'Armée canadienne de 1941 à 1945 (outre-mer de 1943 à 1945). Une fois admis au Barreau, il est devenu Magistrat de la Cour de police de Saint-Boniface en 1956. Il a été nommé à plusieurs postes : Conseil de la Reine (1957), juge à la Cour du Banc de la Reine (avril 1957), juge à la Cour d'appel (janvier 1962), juge en chef du Manitoba (16 avril 1983). Il est demeuré à son poste jusqu'à sa retraite en 1990.

add room for more historical note paragraph(s) (N.B. Use multiple paragraphs only if absolutely necessary; descriptions intended for Très impliqué dans la communauté franco-manitobaine, il a siégé à de nombreux organismes dont la Commission scolaire publique de Saint-Boniface (président, 1955?1957), l'Association d'éducation des Canadiens-Français du Manitoba (président, 1958), La Commission provinciale pour la redistribution des unités secondaires d'éducation (président, 1958), la Société historique de Saint-Boniface (président 1960-1964), l'Orchestre symphonique de Winnipeg (président, 1962-1964), le Canadian Club of Winnipeg (président 1961-1963), président du Conseil des aviseurs du Collège Saint?Boniface, président-fondateur de la maison d'édition Le livre du pays (1979), membre de la Commission de la Division électorale (Manitoba, 1988-1989), président honoraire de la campagne de collecte de fonds du Collège de Saint-Boniface et plusieurs autres.

Il a reçu l'Ordre de la fidélité française en 1964. Il a été décoré de l'Ordre des francophones d'Amérique en juillet 1978. Il a reçu des doctorats honorifiques de l'Université du Manitoba, de l'Université Laval, de l'Université d'Ottawa et de l'Université de Winnipeg. Il a aussi été décoré de la Légion d'honneur par le gouvernement français en 1983. En 1990, il a reçu l'Ordre du Canada et en 2000, l'Ordre du Manitoba. Aujourd'hui à la retraite, il s'implique toujours dans la communauté franco-manitobaine.

L'ambassadeur Hector Allard, fils d'Alexandre Allard et de Virginie Beauchemin, est né à Saint-Eustache au Manitoba. Il poursuit ses études au Collège de Saint-Boniface. Il épouse Marie-Nicole Auffray de Margerie, née à Paris en France avec qui il aura au moins trois enfants. Au cours de sa carrière, Hector Allard devient délégué permanent du Canada aux Nations Unies à Genève entre 1953 et 1957. Entre 1957 et 1959, il est ambassadeur du Canada au Cuba, en République Dominicaine et à Haïti. En 1960, il devient Ambassadeur du Canada à Copenhague au Danemark, poste qu'il occupe jusqu'en 1967. Profondément intéressé à l'histoire du Manitoba, particulièrement à celle de la région de Saint-François-Xavier, Saint-Eustache et Baie Saint-Paul, Hector Allard et son épouse font de nombreuses recherches et présentations dans ce domaine. Hector Allard est décédé le 24 mars 1984 à Victoria en Colombie-Britannique où il était en voyage. Il a été enterré à Saint-Eustache.

L'Alliance chorale Manitoba, connue auparavant sous le nom de Mélo-Mani, est un organisme franco-manitobain qui rassemble tous les choralistes en sessions d'étude et de perfectionnement. Le nom Alliance chorale Manitoba apparaît pour la première fois dans le procès-verbal du 21 janvier 1980. Mélo-Mani, créé le 1 mai 1971, était un organisme qui représentait toutes les chorales du Manitoba français et toutes les personnes intéressées au chant choral. Les buts de Mélo-Mani étaient de promouvoir le chant choral et de favoriser l'épanouissement de la culture française au Manitoba par le chant.

Une commission avait été créée afin d'étudier la possibilité de fusionner la ville de Winnipeg et un ensemble de municipalités environnantes. Plusieurs municipalités ont soumis ou présenté des mémoires dont la ville de Saint-Boniface.