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Lorson, Georges

  • Person
  • 1923-2001

Le Père Georges Lorson, o.m.i., est né le 13 janvier 1923, à Saint-Mihiel, France. Il étudie la philosophie au grand séminaire de Verdun, France (1941-42) et au scolasticat de la Brosse-Montceaux, France (1943-44). Il termine son temps au scolasticat en 1948. Après ses études, il passe deux années au Ceylan (aujourd’hui Sri Lanka). En 1950, il arrive à Churchill pour se rendre à Baker Lake, Nunavut. De 1954 à 1957, il travaille à Pond Inlet, Nunavut. Il œuvre encore à Baker Lake de 1957 à 1958. De 1958 à 1961, il devient missionnaire à Rankin Inlet et ainsi qu’à Whale Cove, Nunavut. En 1961, on le trouve à Frobisher Bay, Iqaluit, Nunavut. De 1962 à 1965, il travaille dans plusieurs missions au Nunavut : Gjoa Haven, Pond Inlet et Igloolik. En 1965, il œuvre à Pelly Bay, Nunavut. De 1966 à 1968, il travaille à Igloolik, Nunavut. De 1968 à 1975, il bâtit une école pour catéchistes à Pelly Bay, Nunavut. Finalement, on le trouve missionnaire pendant 25 ans à Rankin Inlet, Nunavut. En 1979, il a pris une sabbatique à l’Arbresle, France. Il est décédé le 20 janvier 2001 à Rankin Inlet, Nunavut, à l’âge de 78 ans.

Hamilton, Thomas Glendenning, 1873-1935

  • hamilton_tg
  • Person
  • 1873-1935

Le Dr T.G. (Thomas Glendenning) Hamilton est né à Agincourt, Ontario en 1873. En 1883, sa famille déménage vers l’ouest en Saskatchewan. Elle fut parmi les premières familles pionnières à s’établir à Saskatoon. Suite à la mort de son père en 1891, sa mère installe la famille à Winnipeg où le jeune T.G. Hamilton fréquente le Collège Manitoba. Il obtient son diplôme en médecine en 1903, termine son internat à l’Hôpital général de Winnipeg en 1904, et commence à exercer sa profession dans le district Elmwood de Winnipeg en 1905. En 1915, il est Président de l’Association médicale du Manitoba. Hamilton a aussi siégé sur le Conseil des écoles publiques pour neuf ans, un an à titre de président. Il a aussi été élu membre de la législature provinciale de 1914-1915. En 1918, tôt après la mort de son jeune fils, il commence à expérimenter avec les phénomènes psychiques. Son but était d’étudier les phénomènes paranormaux tels que les coups frappés, la psychokinèse, les ectoplasmes et la matérialisation employant des conditions scientifiques qui minimisent les possibilités d’erreurs. Son travail s’est répandu au Royaume-Uni, en Europe, et aux États-Unis. Entre 1926 et 1935, il présente quatre-vingt-six conférences et écrit de nombreux articles qui ont été publiés au Canada et outre-mer. Son épouse, Lillian, poursuit ses expérimentations paranormales suite à sa mort en 1935.

Roland Cloutier

  • Person

Cloutier, Roland. Professeur, doyen et recteur. Sherbrooke (Québec), 19 mars 1923 – Montréal (Québec), 28 janvier 1990. Marié à Gemma Fiset, père de cinq enfants : Francine, Martin, Louise, Bertrand et Alain. Études primaires à Québec (Québec); secondaires au Collège de Lévis (Québec); universitaires à l'Université Laval, B.Sc. en 1951; à l'Université McGill, M.Sc. en 1953 et Ph.D. en 1955.

Roland Cloutier a passa toute sa carrière professionnelle dans le domaine universitaire sauf ses années militaires durant la Deuxième Guerre mondiale. Il débuta comme professeur à temps partiel à l'Université d'Ottawa en 1950 et y resta jusqu'en 1956. Entre 1956 et 1962, il devint directeur de la section de biophysique, directoire des aliments et des drogues du ministère de Santé et du Bien-être National d'Ottawa. De retour à l'Université d'Ottawa comme professeur agrégé en sciences générales (1962-1965), il quitta ce poste pour celui de doyen de la Faculté des arts et sciences de l'Université Laurentienne à Sudbury, il fut promu vice-recteur et recteur par intérim (1965-1972). Il déménagea à l'Université de Moncton pour occuper le poste de doyen de la Faculté des sciences (1972-1975). Il arriva au Collège de Saint-Boniface en août 1975 pour devenir recteur pour une période de cinq ans. En quittant le Manitoba en 1979, il se trouva un poste à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en tant que doyen des études et de la recherche jusqu'à sa retraite en 1990.

Laval Cloutier

  • Person

Cloutier, Laval. Prêtre, professeur et directeur. Ancienne-Lorette (Québec), 16 février 1932. Fils de Dominique Cloutier et d'Émilia Béland. Études classiques au séminaire de Québec et au séminaire St-Victor de Beauce; Université Laval, B.A. en 1956; Université de Montréal, B.Th. en 1960; Université du Manitoba, Cert. Éd. en 1968; Université du Manitoba, B.Éd. en 1969. Ordonné prêtre le 29 juin 1960.

Considéré comme le fondateur du Collège communautaire de Saint-Boniface (maintenant appelé École Technique et Professionnelle), il débuta sa carrière comme professeur de mathématiques au Collège Notre-Dame de Prince Albert (Saskatchewan) entre 1960 et 1963. Il arriva au Collège de Saint-Boniface en 1963 et enseigna les mathématiques au cours secondaire jusqu'en 1968. Il devint ensuite directeur de ce même établissement. En 1975, il assuma la direction du Collège communautaire. Il fit avancé le programme d'administration des affaires, l'école de secrétariat et la promotion de l'éducation des adultes (maintenant appelée la Division de l'Éducation Permanente), jusqu'à sa démission en 1981. Depuis son départ du Collège de Saint-Boniface, il consacre son temps au ministère sacerdotale dans diverses paroisses (Otterburne, Letellier et Fort Alexander).

Lionel Fréchette

  • Person

Fréchette, Lionel. Professeur, doyen et diacre. Saint-Pierre (Manitoba), 16 juillet 1927 – Saint-Boniface (Manitoba), 20 août 1987. Fils de Joseph Fréchette et d'Alphonsine Lambert; frère de Georges, d'Ernest, d'Eugène, d'Alice et de Lucien; marié à Angela Sylvestre le 15 octobre 1955. Études classiques au Collège de Saint-Boniface, B.A. en 1949; Université du Manitoba, B. Ped. en 1959; University of North Dakota, M. Sc. en 1970.

Premier doyen laïc du Collège de Saint-Boniface, il débuta sa carrière de professeur à l'école Fouillard à Binscarth en 1949-1950, à l'école North Star à Arnaud en 1950-1951 et à l'école Lorteau à Florze en 1951-1952. Il commença au Collège de Saint-Boniface en 1952 jusqu'en 1955 en tant que professeur de mathématiques. Il quitte le Collège pour travailler à CKSB pendant deux ans. En 1957, il se retrouva à l'école secondaire de Saint-Eustache. En 1958, il revient de nouveau au Collège de Saint-Boniface pour occuper le poste de professeur en mathématiques (cours secondaire). Après avoir complété sa maîtrise en 1970, il occupa le poste de doyen du cours universitaire du Collège jusqu'en 1975. Par la suite, il continua d'enseigner au niveau universitaire jusqu'à son décès en 1987. Il travailla 33 ans au Collège de Saint-Boniface. En 1984, il fut ordonné diacre de la paroisse Cathédrale de Saint-Boniface.

Robert, Léo

  • Person

Léo Robert est originaire d'Aubigny. Il est titulaire d'un baccalauréat ès arts et d'une maîtrise en éducation de l'Université du Manitoba. Il a enseigné aux écoles élémentaires de Sainte-Agathe et du Précieux-Sang de 1967 à 1985. Il est ensuite nommé directeur d'école à Sainte-Agathe, à l'école Lagimodière (Lorette) et au Collège Louis-Riel (Saint-Boniface). En 1997, il est choisi comme surintendant de la Division scolaire franco-manitobaine et il prend sa retraite en 2003.
Léo Robert est connu pour son engagement historique dans la communauté francophone du Manitoba. Il est devenu membre fondateur de l'Association des directeurs et directrices des écoles françaises du Manitoba (ADEF) et il a occupé la présidence de cet organisme de 1988 à 1990 et de 1994 à 1996. Aussi, en 1981, il entre au conseil d'administration de la Société franco-manitobaine (SFM) et en devient le président de 1982 à 1984 lors des deux années intenses de la "crise linguistique du Manitoba français".

Desjardins, Laurent

  • Person
  • 1923 - 2012

Laurent Louis Desjardins, fils de Joseph Antoine Roy dit Desjardins et de Valentine Lapointe dit Desautels, est né le 15 mars 1923 à Saint-Boniface. Il a fait ses études à la Maison Chapelle, au Juniorat de Saint-Boniface, aux Collèges de Saint-Paul et de Saint-Boniface, et au Collège des embaumeurs de Cincinnati. Il a été membre de la Marine canadienne durant la deuxième guerre mondiale à bord du navire HMCS St-Boniface. Après ses études, il pris en main l'entreprise familiale de pompes funèbres (alors nommée la compagnie Desjardins-McGee) avec un partenaire, Tom McGee. En 1950, il fut élu échevin de la ville de Saint-Boniface. En 1959, il a été élu membre de l'assemblée législative du Manitoba, représentant le parti libéral. Il y fut réélu en 1962, 1966 et 1969. En juillet 1969, ne partageant pas les vues du parti libéral au sujet du bilinguisme, il quitta les rangs du parti pour se joindre au nouveau parti démocratique de M. Edward Schreyer. Il a été nommé adjoint législatif au premier ministre Schreyer et directeur du Secrétariat provincial des Relations fédérales, provinciales et culturelles. En 1971, il est nommé Ministre du Tourisme, des Loisirs et des Affaires culturelles, devient responsable des sports et des parcs provinciaux, organise la première conférence de « Manitoba Mosaic » et développe une politique sur le multiculturalisme.
Lors de l'élection de 1973, il perdit en faveur de Paul Marion, candidat libéral. Contestant des irrégularités électorales, il a été réélu aux partielles de 1974. Il est nommé Ministre de la Santé et du Développement social, devient président de la Commission des Services de Santé du Manitoba. Il est aussi responsable des Loteries et est chargé de développer la Loi sur les loteries.
Il gagna ses élections de nouveau en 1977 et devient critique de l’opposition pour les domaines de la Santé, du Développement social, de la Condition physique, des Sports, des Loisirs et des Loteries du Manitoba. Après les élections de 1981, il est nommé Ministre de la Santé, Ministre de la Condition physique, des Sports et des Loisirs, et il est aussi responsable des Loteries. En 1985, après avoir quitté les Loteries, il devient aussi Ministre des Affaires urbaines.
En 1988, il quitte la vie politique et accepte le poste de directeur de la Manitoba Health Organizations Inc. (MHO). Il prend sa retraite en février 1990 mais reste actif dans la communauté et fait part de plusieurs conseils administratifs d’organisations et de comités tels que Sport Manitoba, Manitoba Lottery Policy Review Committee, la Corporation du Centre hospitalier Taché / Foyer Valade Inc. et la Clinique Youville Inc.
Laurent Desjardins à toujours aimé les sports tel que le baseball, le hockey et le football. Il a joué entre autres pour le Collège de Saint-Boniface, le Collège de Saint-Paul, des clubs communautaires tels que les Lions du Club Belge, les Falcons de la rue Dubuc et les Athlètiques et pour la Marine canadienne et les Winnipeg Blue Bombers.
Durant sa carrière politique, il a été un ardent défenseur des droits des francophones au Manitoba et a assuré l'appui financier du gouvernement du Manitoba pour la construction de l'Institut pédagogique du Collège de Saint-Boniface et du Centre culturel franco-manitobain. Il appuya aussi des organismes comme les 100 Nons, le Cercle-Molière, Les Intrépides et le Festival du Voyageur. Il a aussi travaillé à assurer un meilleur financement public des écoles libres (privées).

Lécuyer, Gérard

  • Person
  • 1936 à

Fils d'Albert Lécuyer et de Suzanne Delaloye, Gérard Lécuyer est né à Saint-Boniface le 2 août 1936. Il est élevé à Sainte-Agathe où il fréquente la petite école rurale Saint-Antoine et ensuite l'école du village. En neuvième année il devient pensionnaire au Juniorat de la Sainte-Famille à Saint-Boniface et suit tous ses cours au Collège de Saint-Boniface. Après sa Rhétorique, il travaille quelques années dans des magasins et en assurance avant de s'inscrire à l'école normale du Manitoba où il obtient un certificat d'enseignant en 1960. Il complète un B.A. (Philosophie latine) en 1963 et continue ses études à l'Université du Manitoba où il complète son B.Ed en 1969. À l'âge de 23 ans, il décroche son premier poste à l'école Provencher où il enseigne 5 ans. Il enseigne ensuite en Afrique (Sierra Leone de 1965 à 1967 et Algérie de 1972 à 1975) et à l'Institut collégial Louis-Riel de 1967 à 1972. Embauché par le Bureau de l'éducation française (BEF) à son retour de l'Afrique, il y devient directeur des programmes spéciaux.
En 1981, il est élu député à l'Assemblée législative pour le comté de Radisson. Il est nommé président du caucus et en 1983, est nommé ministre de l’Environnement et de la Sécurité et hygiène au travail dans le gouvernement néo-démocrate de Howard Pawley. Il est aussi responsable de la Commission des accidents au travail, des Services en français, de la Corporation manitobaine des déchets dangereux, de la Commission de l’environnement et du Conseil manitobain sur l’environnement. Après avoir été défait à l’élection de 1988, il est embauché comme consultant par le gouvernement du Yukon pour mettre sur pied les mesures en raison de la loi sur les services en français et la création d’un bureau de traduction et d’interprétation. En août 1990, il revient au Manitoba et accepte le poste de directeur général de la Fédération provinciale des comités de parents. Il pilote le dossier de la gestion scolaire francophone. Son mandat terminé en 1994, il retourne au Yukon pour aider à la création d'une commission scolaire francophone.

Bouvier, Lionel

  • Person

Lionel Bouvier est le fils d'Albert Bouvier et de Diane Huberdeau. Il naquit en 1927 à Saint-Boniface, où il fit toutes ses études: Maison Chapelle (1933-1935), École Provencher (1935-1940), Collège des Jésuites (1940-1948) et Grand Séminaire de Saint-Boniface (1948-1952). Sa scolarité effectuée en français dans sa ville natale constituait pour lui une solide source de fierté. Dès sa jeunesse, le milieu bonifacien lui permit d'entendre des signes de son appel à la prêtrise. Lionel Bouvier fut ordonné par Mgr Georges Cabana en 1952. Il entama sa vie sacerdotale en qualité de vicaire à Saint-Pierre (1952) et à Holy Cross (1953). Mgr Maurice Baudoux, nouvel archevêque de Saint-Boniface, l'envoya en Saskatchewan à Vonda et Saint-Denis (1954). Puis, reconnaissant son dynamisme et ses talents d'organisateur, Mgr Baudoux lui confia la direction de l'Action catholique jusqu'en 1959. Ce travail le mit en contact avec toutes les écoles du diocèse, leurs enseignants et la plupart des organisations catholiques. L'abbé Bouvier devint curé de Saint-Émile au début de 1960, succédant à Mgr Antoine d'Eschambault, l'historien et parrain de poste CKSB. Le jeune curé sut vite obtenir l'adhésion de ses paroissiens. En effet, dès 1960, il put fonder une école paroissiale. Fort de son éducation par les Jésuites, l'abbé choisit comme devise : Laudate Pueri Dominum, c'est-à-dire; « Que les enfants louent le Seigneur ». Dans le même élan initial imprimé par le nouveau curé, Saint-Émile se donna aussi une église neuve. C'est en 1963 que ses talents de leader doté d'une belle vivacité d'esprit se révélèrent pleinement lorsqu'il reçut l'appui de six familles et de leurs 21 enfants qui entreprirent une grève extraordinaire de trois mois et demi afin d'obtenir du gouvernement provincial la gratuité des manuels et du transport scolaire. Cette action menée par la base est restée unique dans les annales scolaires en Amérique du Nord. Elle est détaillée dans la biographie de Laurent Desjardins, publiée en 2008 par les Éditions du Blé. La nomination de l'abbé Bouvier à la cure de Saint-Pierre en 1966 coïncida avec une période tumultueuse dans l'église, suite au Concile œcuménique Vatican II. Malgré la contestation de son leadership par une minorité des paroissiens, il parvint à conclure le projet de construction d'une nouvelle église, projet mis en route par son prédécesseur. Suite à de graves ennuis de santé, Lionel Bouvier conclut en 1986 son ministère à Saint-Pierre. Son goût de l'aventure, des voyages et des rencontres humaines l'entraîna jusqu'à la paroisse de St. Bonaventure, dans la ville californienne de Huntington Beach. Encore une fois durant vingt ans, entre 1989 et 2009, il apporta fidèlement son aide durant six mois de chaque année.

Ville de Saint-Boniface

  • Corporate body
  • 1883 à 1972

Établie en face de la Fourche, aux confluents des rivières Rouge et Assiniboine, Saint-Boniface connaît une ère nouvelle avec l'entrée du Manitoba dans la Confédération qui marque le début de la croissance importante de Winnipeg et d'une série de transformations bouleversant le tissu villageois de Saint-Boniface. Créée en municipalité en 1880, Saint-Boniface a été, en 1883, constituée juridiquement en ville. La ville de Saint-Boniface connut avec le début du 20e siècle un développement sans précédent dont elle sortit profondément transformée. Elle devint alors l'ancêtre des municipalités de banlieue dans l'Ouest canadien. Au début de 1883, le conseil fit construire une maison de pompe pour abriter, à la fois, le bureau de police et le service d'incendie. La North West Electric Company posa les premiers poteaux électriques en 1890. L'eau puisée à même la rivière Rouge devint insalubre et, en 1884, on creusa des puits artésiens. Dès les années 1880, la construction de plusieurs «blocs» favorisa l'établissement de nombreux commerces et institutions financières. Au début du siècle, point central des chemins de fer, pourvue d'une grande capacité électrique, Saint-Boniface offrait des subventions avantageuses aux industries désireuses de s'établir sur son territoire. C'est alors que s'installaient des tanneries, des moulins à farine, des cours à bestiaux, des abattoirs, des manufactures de briques et diverses autres manufactures. Dès 1897, l'ancien pensionnat a été aménagé en l'hospice Taché par les Soeurs Grises. En 1905, Saint-Boniface aménaga un système de canalisation. Au tournant du siècle, Saint-Boniface était la cinquième ville de l'Ouest. Elle se constitua légalement en «cité» en 1908. Vers la fin du XIXe siècle, la construction du pont Norwood et l'arrivée du tramway à Saint-Boniface donnèrent l'impulsion au développement du quartier de Norwood, à prédominance anglo-saxonne. En 1958, la ville fêtait son jubilé d'or. Tout en étant étroitement intégrée à la vie économique de Winnipeg, Saint-Boniface conservait jusqu'à sa fusion à Winnipeg, en 1972, une autonomie socio-culturelle vigoureuse et jamais démentie, qui survit aujourd'hui à l'existence légale de la municipalité.

Les maires ont été : 1880 - Hon. Joseph Royal 1881 - Alphonse-Alfred-Clément LaRivière 1882 - L.-J. Arthur Lévêque 1883 - Thomas-Alfred Bernier 1885 - Joseph-Ernest Cyr 1886 - Thomas-Alfred Bernier 1887 - L.-J. Arthur Lévêque 1888 - Roger Marion 1891 - Thomas-Alfred Bernier 1892 - James-Émile-Pierre Prendergast 1893 - Joseph Lecomte 1895 - James-Émile-Pierre Prendergast 1897 - Thomas-Alfred Bernier 1898 - Louis-Napoléon Betournay 1901 - Joseph-Azarie Sénécal 1902 - Joseph-Albert-Féréol Bleau (janvier à avril) et Hon. Joseph Royal (mai à décembre) 1903 - Joseph Turenne 1906 - Antoine Gauvin 1907 - Théohane-A. Bertrand 1908 - Joseph-Alfred-Féréol Bleau 1912 - Thomas Berry 1914 - Dr Fortunat Lachance 1916 - Dr John Power Howden 1918 - Hormidas Béliveau 1920 - Hector M. Sutherland 1922 - Dr Narcisse-A. Laurendeau 1923 - Richard Joseph Swain 1929 - William Henry Walsh 1931 - David Campbell 1932 - David Campbell et George Campbell MacLean 1933 - Frank R. Dowse 1934 - D. C. Halliday 1935 - George H. Barefoot 1937 - Lt.-Col. George Campbell MacLean 1953 - Edwin Arnold Hansford 1955 - Joseph Gustave Van Belleghem 1961 - Joseph-Philippe Guay 1968 - Joseph-Philippe Guay (janvier à septembre) et Joseph-Edouard St-Hilaire 1969 - 1971 Edward Christopher Turner

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