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Ville de Saint-Boniface

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  • 1883 à 1972

Établie en face de la Fourche, aux confluents des rivières Rouge et Assiniboine, Saint-Boniface connaît une ère nouvelle avec l'entrée du Manitoba dans la Confédération qui marque le début de la croissance importante de Winnipeg et d'une série de transformations bouleversant le tissu villageois de Saint-Boniface. Créée en municipalité en 1880, Saint-Boniface a été, en 1883, constituée juridiquement en ville. La ville de Saint-Boniface connut avec le début du 20e siècle un développement sans précédent dont elle sortit profondément transformée. Elle devint alors l'ancêtre des municipalités de banlieue dans l'Ouest canadien. Au début de 1883, le conseil fit construire une maison de pompe pour abriter, à la fois, le bureau de police et le service d'incendie. La North West Electric Company posa les premiers poteaux électriques en 1890. L'eau puisée à même la rivière Rouge devint insalubre et, en 1884, on creusa des puits artésiens. Dès les années 1880, la construction de plusieurs «blocs» favorisa l'établissement de nombreux commerces et institutions financières. Au début du siècle, point central des chemins de fer, pourvue d'une grande capacité électrique, Saint-Boniface offrait des subventions avantageuses aux industries désireuses de s'établir sur son territoire. C'est alors que s'installaient des tanneries, des moulins à farine, des cours à bestiaux, des abattoirs, des manufactures de briques et diverses autres manufactures. Dès 1897, l'ancien pensionnat a été aménagé en l'hospice Taché par les Soeurs Grises. En 1905, Saint-Boniface aménaga un système de canalisation. Au tournant du siècle, Saint-Boniface était la cinquième ville de l'Ouest. Elle se constitua légalement en «cité» en 1908. Vers la fin du XIXe siècle, la construction du pont Norwood et l'arrivée du tramway à Saint-Boniface donnèrent l'impulsion au développement du quartier de Norwood, à prédominance anglo-saxonne. En 1958, la ville fêtait son jubilé d'or. Tout en étant étroitement intégrée à la vie économique de Winnipeg, Saint-Boniface conservait jusqu'à sa fusion à Winnipeg, en 1972, une autonomie socio-culturelle vigoureuse et jamais démentie, qui survit aujourd'hui à l'existence légale de la municipalité.

Les maires ont été : 1880 - Hon. Joseph Royal 1881 - Alphonse-Alfred-Clément LaRivière 1882 - L.-J. Arthur Lévêque 1883 - Thomas-Alfred Bernier 1885 - Joseph-Ernest Cyr 1886 - Thomas-Alfred Bernier 1887 - L.-J. Arthur Lévêque 1888 - Roger Marion 1891 - Thomas-Alfred Bernier 1892 - James-Émile-Pierre Prendergast 1893 - Joseph Lecomte 1895 - James-Émile-Pierre Prendergast 1897 - Thomas-Alfred Bernier 1898 - Louis-Napoléon Betournay 1901 - Joseph-Azarie Sénécal 1902 - Joseph-Albert-Féréol Bleau (janvier à avril) et Hon. Joseph Royal (mai à décembre) 1903 - Joseph Turenne 1906 - Antoine Gauvin 1907 - Théohane-A. Bertrand 1908 - Joseph-Alfred-Féréol Bleau 1912 - Thomas Berry 1914 - Dr Fortunat Lachance 1916 - Dr John Power Howden 1918 - Hormidas Béliveau 1920 - Hector M. Sutherland 1922 - Dr Narcisse-A. Laurendeau 1923 - Richard Joseph Swain 1929 - William Henry Walsh 1931 - David Campbell 1932 - David Campbell et George Campbell MacLean 1933 - Frank R. Dowse 1934 - D. C. Halliday 1935 - George H. Barefoot 1937 - Lt.-Col. George Campbell MacLean 1953 - Edwin Arnold Hansford 1955 - Joseph Gustave Van Belleghem 1961 - Joseph-Philippe Guay 1968 - Joseph-Philippe Guay (janvier à septembre) et Joseph-Edouard St-Hilaire 1969 - 1971 Edward Christopher Turner

Soeurs du Sauveur

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Vers les 1830 à Lyon en France, dame Voillot réunit quelques femmes, à la suggestion de l'abbé Jean Vianney, curé d'Ars, pour honorer les cinq plaies de Jésus mort en croix. Le noyau initial comptait cinq personnes et se nommait Association des Cinq Plaies. En 1843, le curé d'Ars ne pouvant s'occuper de la direction de cette oeuvre, il la place sous la direction de l'abbé Adrien Colomb de Gast du diocèse de Lyon. En 1856, l'Association compte bientôt assez de membres pour être élevée en Archiconfrérie des Cinq Plaies. En outre, après l'érection de la première chapelle en 1856, quelques femmes emménagent dans une même maison près de cette dernière et y mènent une vie commune tout en s'occupant de la gestion de l'Archiconfrérie. Sous l'égide de Dom Colomb, ces dernières, qu'on surnomme "Dévouées", adopte des règles de vie dans lesquelles la liturgie tient une place importante. En 1860, Octavie Delaunay prend la tête de la Maison des Cinq Plaies où habitent les Dévouées. Cette dernière est considérée comme étant la fondatrice de ce qui allait devenir les Chanoinesses. Mère Delaunay meurt en 1881 suivie de près par Dom Colomb de Gast. Ce dernier est remplacé par l'abbé Auguste Delaroche. Sous sa direction les Dévouées adoptent leurs premières constitutions et deviennent des Chanoinesses régulières, non plus séculières. C'est en 1886 que les premières font leur profession perpétuelle. En 1889, les Chanoinesses fondent leur première fondation à l'extérieur de Lyon, soit à Saint-Antoine en France. En 1895, les Chanoinesses reçoivent une demande d'aide de la part de Mgr Langevin de Saint-Boniface. Ce dernier demandait des religieuses pour s'occuper de l'éducation et des soins médicaux dans la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes. En mai 1895, trois religieuses (Mère Honorine, soeur Octavie Montet et soeur Marie-Joseph Bontron) partent de Lyon pour venir s'installer au Manitoba. Elles commencent tout de suite à veiller à l'éducation des enfants de Notre-Dame-de-Lourdes et bientôt, des postulantes des environs se joignent à elles. Les Chanoinesses fondent ensuite des maisons à Saint-Léon (1897), Saint-Alphonse (1899), et Saint-Claude (1901). Chacune de ces maisons ont un pensionnat qui reçoivent les élèves des environs. Par contre, en France, les choses deviennent difficiles vers 1901 lorsque des lois anti-religieuses décrètent le bannissement des établissements religieux. Les Chanoinesses ferment leurs maisons en France et s'installent à Diano Marina, San Remo et à Rome en Italie. Entre 1901 et 1913, donc, les relations entre la maison-mère et les missions canadiennes sont difficiles. En 1913, Mgr Langevin obtient la séparation des maisons canadiennes de la maison-mère en Italie et la communauté manitobaine devient autonome. Mère Augustine de l'Eucharistie devient ainsi la première supérieure de l'Institut canadien des Chanoinesses. Sous sa direction, les religieuses s'étendent vers l'Ouest en répondant aux appels des Oblats qui les attirent à Lebret et à Gravelbourg en Saskatchewan. En 1930, ces dernières ouvrent aussi une maison à Saint-Lupicin, puis à Haywood en 1941. Leur oeuvre principale dans chacune de ces maisons est l'éducation des enfants. Elles s'occupent aussi de la liturgie, visitent les malades et animent les mouvements d'Action Catholique. En 1944, les Chanoinesses ouvrent une maison à Saint-Boniface et en 1945 elles prennent en charge l'école Précieux-Sang, école privée jusqu'en 1964. En 1953, les Chanoinesses étendent leurs missions plus à l'est en fondant, à la requête de Mgr Georges Cabana, le Foyer Saint-Joseph à Sherbrooke au Québec. Vers 1968, après les délibérations suivant Vatican II, les Chanoinesses changent de nom pour devenir les Soeurs du Sauveur. De plus, au cours des années 1980, les religieuses fondent aussi des missions au Brésil et en Haïti. Mais leurs nombres diminuent rapidement au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle et en 2004, les Soeurs du Sauveur ferment leurs couvents et quittent leurs missions. En 2007, les Soeurs du Sauveur deviennent officiellement parrainées par les Soeurs de la Charité de Montréal (Soeurs Grises).

Religieuses de Notre Dame des Missions (RNDM)

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  • 1861 au présent

La congrégation de Notre Dame des Missions a été fondée à Lyon, France en 1861. La fondatrice, Euphrasie Barbier, (1829-1893) a commencé une congrégation religieuse où les sœurs auraient comme première préoccupation l'éducation des femmes et des enfants et le soin des malades et des pauvres dans les missions dites 'étrangères'. Bien qu'au moment de prononcer leurs vœux, les sœurs consacraient leurs vies aux missions étrangères, Euphrasie n'a pas vu l'activité missionnaire limitée aux terres des 'missions'. Sa spiritualité missionnaire, centrée sur la Mission Divine, a signifié pour elle que la mission était partout. Toute activité apostolique est vue comme la participation à la mission de la Trinité. Après la mort d'Euphrasie, des sœurs ont continué à être envoyées, particulièrement de l'Europe, aux pays de mission mais il y avait également une tendance de garder les sœurs à la maison pour le développement des œuvres locales. La congrégation continue à porter cette tension entre le besoin d'aller aux missions étrangères et de satisfaire les besoins des gens du pays. Les premiers missionnaires ont été envoyés de Lyon au Nouvelle Zélande et aux Îles Pacifiques du Tonga, du Samoa et de Wallis. Cependant, par 1878, les missions dans les Îles Pacifiques ne faisaient plus partie de la congrégation bien qu'en Nouvelle Zélande le nombre d'écoles avait augmenté. De 1898, la congrégation avait ouvert des écoles et des orphelinats en Inde, en Angleterre et en France. Au cours de son histoire, la congrégation a été présente en Australie, au Bangladesh, en Bolivie, aux Iles britanniques, en France, en Inde, au Kenya, au Myanmar (Birmanie), en Nouvelle Zélande, en Nouvelle-Guinée, au Pérou, aux Philippines, à Rome, au Sénégal, en Suisse, au Vietnam et au Samoa occidental. En 1898, l'archevêque de Saint-Boniface, Mgr Adélard Langevin, o.m.i, a invité les religieuses de Notre Dame des Missions dans son diocèse pour enseigner dans les écoles dans les communautés catholiques en accroissement rapide. En août de cette même année, quatre sœurs françaises, Mère Marie St-Paul (Pauline Dutronquoy), sœur Marie Madeleine de la Croix (Virginie Chapuis), sœur Marie Ste-Valérie (Marie Annoite) et sœur Marie de l'Eucharistie (Louise Palatine) sont arrivées dans la petite communauté de Grande Clairière, Manitoba. Dans quelques années, plusieurs sœurs françaises et anglaises du noviciat de Lyon sont venues ouvrir de nouvelles missions dans le diocèse de Saint-Boniface. Elles ont fondé des couvents à Lac Croche, Territoires du Nord-ouest (devenant plus tard la Province de la Saskatchewan), en décembre 1898; à Brandon, Manitoba (St Michael's Academy), en août 1899; à Lebret, Saskatchewan (près de Lac Croche), en septembre 1899 et à Sainte-Rose-du-Lac, Manitoba, en août 1900 où en 1902 un noviciat bilingue a été également établi. En octobre 1901, les sœurs ont ouvert une maison à Saint-Eustache, Manitoba. Des couvents ont été aussi fondés à Letellier, Manitoba, en août 1902; à Wolseley, Saskatchewan, en décembre 1904; à Régina, Saskatchewan (Sacred Heart Academy), en mai 1905; à Élie, Manitoba, en août 1905; à Saint-Joseph, Manitoba, en septembre 1909; dans la paroisse de Saint Edward the Confessor, à Winnipeg, Manitoba, en novembre 1909; à Portage la Prairie, Manitoba et à Fort Frances, Ontario, en juillet 1914. En 1915, le regroupement des fondations canadiennes, qui avaient le statut de Vicariat dans la congrégation, est devenu la Province canadienne. Après l'établissement de l'archidiocèse de Winnipeg (décembre 1915) et du diocèse de Régina (mars 1910), les sœurs reçoivent de nombreuses demandes pour enseigner dans les écoles et plus particulièrement dans les écoles séparées (confessionnelles) de Régina. Pour répondre à ces demandes, deux communautés supplémentaires ont été établies dans cette ville: Saint Mary, en 1925 et Sacred Heart College, en 1926. En 1926 le noviciat a été déplacé de Sainte-Rose-du-Lac, Manitoba à Sacred Heart College à Régina. En 1930 la Province canadienne a été divisée en deux Provinces distinctes, celle de Sacred Heart (rassemblant les maisons de la Saskatchewan) et de Saint Mary (rassemblant les maisons du Manitoba, de l'Ontario et du Québec). La question de la langue était une source de tension dans la congrégation au Canada comme elle l'était dans tout le pays. Le déplacement du noviciat à Sacred Heart College a voulu dire que les postulantes des communautés de langue française ont dû faire leur noviciat en anglais. En 1948 les sœurs ont fondé un couvent au Québec à Cité Jacques-Cartier (devenu la ville de Longueuil) et ont ouvert un noviciat français à cette endroit. Dans les années 40 et 50, de nouveaux couvents ont été ouverts dans différentes régions du Canada: Sioux Lookout, Ontario, en 1940; Wapella, Saskatchewan, en 1942; Saskatoon, Saskatchewan, en 1950; Notre Dame de Fatima, Québec, en 1952 et Saint-Blaise, Québec, en 1954. En 1956, les deux Provinces ont été réunies pour former la Province de Sacred Hearts of Jesus and Mary. Parmi les fondations canadiennes de la congrégation étaient cinq établissements éducatifs principaux : Saint Michael's Academy (1899 - 1976) à Brandon, Sacred Heart Academy (1905 - 1969), Sacred Heart College (1926 - 1963) et Marian High School (1963 - 1990) à Régina et l'École secondaire Notre Dame des Missions (1956 - 1971) à Longueuil, Québec. Le Concile Vatican II a réveillé de nouveau la congrégation à sa vocation originale de missionnaire. La Province canadienne a ouvert une mission au Pérou à Moquegua en 1968, à Ilo en 1971, à Candarave en 1977 et à Arequipa en 1984. En 1986, les maisons du Pérou ont été organisées en région administrative autonome, séparée de la Province canadienne. Pour répondre à la vocation missionnaire de la congrégation, les sœurs ont travaillé dans divers apostolats. Elles ont œuvré dans des réserves indiennes et ont fondé des maisons à Oxford House, Manitoba (1972), à Sandy Bay, Manitoba (1983) et à Pinewood, Ontario (1986). Quelques sœurs ont travaillé à Norway House, Manitoba (1997) et à Ile la Crosse, Saskatchewan (1997). Les sœurs ont aussi travaillé avec les personnes mentalement désavantagées à Régina: à Jean Vanier School (1971 - 1978), à Garritty House (1973 - 2006) et à Kramer Home (1988 - 2006). Le ministère aux réfugiés a été inauguré par l'ouverture de la maison d'hospitalité, Hospitality House, à Winnipeg en 1993. À la fin des années 70, les sœurs canadiennes se sont adaptées à leur expérience du vieillissement et à la diminution de leurs nombres en se retirant graduellement de leur travail traditionnel d'enseignement et de direction d'école. Elles ont répondu à d'autres besoins missionnaires au Canada: l'administration dans les paroisses et d'autres ministères de paroisse, la direction spirituelle, le travail dans le tribunal de mariage, l'accompagnement des victimes d'abus, du SIDA et les personnes qui se libèrent d'addictions, le travail avec les personnes âgées et isolées, le service de la communion aux malades et l'aide aux pauvres. En raison de leur participation active dans leurs communautés respectives, deux établissements ont été dédiés aux sœurs de la congrégation: Sr. (Marian) McGuigan High School à Régina et le Sr. Betty Kennedy Centre à Fort Frances. Entre 1980 et 2005, des plus grands couvents ont été graduellement fermés et vendus et les sœurs se sont déplacées à de plus petits logements. Les sœurs plus âgées, mais encore capables de s'occuper de leurs besoins, se sont déplacées soit à la résidence Santa Maria, à Régina (1998), à la Résidence Despins (2005), à St Benedict's Place (2006) ou au Manoir de la Cathédrale Manor, à Winnipeg (2007). Les sœurs ayant besoin plus d'aide sont entrées dans de diverses maisons de retraite. En 2007, la décision a été prise de fermer le dernier grand couvent de la Province, le couvent de Saint Edward, à Winnipeg, qui était devenu le centre administratif de la congrégation en 1982. En septembre 2007, les bureaux administratifs provinciaux et les archives ont été installés au 310 boulevard Provencher, à Winnipeg (Saint-Boniface), Manitoba.

Radio Saint-Boniface Ltée CKSB

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En 1944, un comité permanent est créé en vue de la création d'un poste de radio française au Manitoba. La mise en onde a lieu le 27 mai 1946. Le premier émetteur était situé au chemin Dawson. En 1959, la puissance du nouvel émetteur de Saint-Norbert était augmenté à 10 000 watts. Le poste a été agrandi en 1964. Les anniversaire du 5e, du 10e et du 25e ont été particulièrement marquées étant l'occasion d'émissions et d'activités spéciales. En 1973, le poste est vendu à la Corporation Radio-Canada.

Paroisse Notre-Dame-de-Lourdes

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La mission de Notre-Dame-de-Lourdes fut fondée par un acte du 15 décembre 1883. Le territoire comprenait les townships 6 et 7 et les rangs 6, 7, 8 et 9 à l'ouest du méridien principal. Le 16 juin 1890, l'abbé Théobald Bitsche, ancien religieux du Précieux-Sang, curé de Saint-Léon, célèbrait la première messe de la jeune mission. Dom Paul Benoît, c.r.i.c, fit un voyage exploratoire en 1890 à Notre-Dame-de-Lourdes en vue d'y fonder une paroisse. En 1891, les Chanoines réguliers dont le père Agnèce Patel et les frères Placide Barthaut et Félix Bugnon, sous la direction de Dom Paul Benoît et un premier contingent de colons français et suisses s'installent définitivement à Notre-Dame-de-Lourdes y fondant un monastère. Le 15 août 1891, Mgr Taché signe l'acte d'érection de la paroisse. Des modifications aux limites de la paroisse ont été apportées en 1895 au moment de la fondation de la paroisse de Saint-Claude; en 1907 avec la fondation de la paroisse de Somerset et en 1921 avec la fondation de la paroisse de Saint-Lupicin. Dès 1891, une première église et un monastère ont été construits. Suite à l'incendie du 28 août 1891, une nouvelle église-monastère, la maison-omnibus, était construite. En 1893, une nouvelle maison-omnibus fut construite et celle de 1891 servit alors d'école. À l'arrivée des Chanoinesses régulières des Cinq-Plaies du Sauveur en 1895, la maison-omnibus de 1891 servait à la fois de couvent et d'école. Les trois premières religieuses étaient mère Honorine de la Croix (Adrienne Chanut), soeur Marie Octavie (Montet) et soeur Marie Joseph (Bontron). Le premier couvent fut construit en 1897. Le rez-de-chaussée de la maison-omnibus servit alors de classes pour les filles pensionnaires et l'étage de dortoir. Les Chanoines fondaient aussi une école des petits frères (1891 à 1910) et une école presbytérale (1892 à 1910). En 1898, on entreprit la construction d'une nouvelle église. Pour leur part, les Chanoinesses construisirent un deuxième couvent en 1905. Le premier couvent servit alors d'école et la maison omnibus de 1891 fut abandonnée. En 1909, la maison-omnibus de 1893 et le couvent de 1897 étaient la proie des flammes. La même année, une nouvelle école fut construite. Opposé à toute réforme, Dom Benoît fut destitué en 1910 et l'école de théologie fut fermée. En 1912, un presbytère fut construit. La population initiale de la paroisse était composée presque exclusivement de colons suisses, français et canadiens. En 1910, la paroisse comptait plus de 1200 habitants. Les Chanoinesses de la paroisse, choisissant de ne pas adoucir leur règle de vie, obtinrent un décret de séparation en 1913. Dès 1902, l'association des Enfants de Marie était fondée et continua jusqu'en 1940. L'Association des Dames de Sainte-Anne était fondée vers la même époque et dura jusqu'en 1965. Vers 1915, l'association des Zélatrices de l'apostolat de la prière fut fondée. En 1922, le Cercle Jeanne d'Arc était fondé et l'année suivante une bibliothèque paroissiale était mise sur pied. Vers 1924, l'association du Culte perpétuel de Saint-Joseph était créée. En 1927, le Conseil Langevin des Chevaliers de Colomb était fondé et les membres de Notre-Dame-de-Lourdes en faisait partie. La même année, une salle paroissiale était inaugurée. L'année suivante le cinéma faisait sont apparition avec la présentation de films du 'Bon cinéma paroissial' de Montréal. En 1929, la paroisse comptait presque 1500 habitants. Les Croisés de la communion exista de 1930 à 1937. En 1930, l'école de 1909 fut détruite par les flammes et une nouvelle école est construite. En 1931, le Cercle Jeanne-d'Arc se joignit à l'Association canadienne de la Jeunesse catholique. En janvier 1933, la Saint-Vincent-de-Paul fut fondée pour venir en aide aux pauvres de la paroisse. En 1937, deux mouvements de l'Action catholique, la Croisade eucharistique et la Jeunesse étudiante catholique furent lancée. L'année suivante la Jeunesse agricole catholique était lancée à son tour. En 1935 commençait les services religieux à la chapelle de Cardinal. Les Chanoinesses ajoutèrent à leur oeuvre d'éducation scolaire, l'éducation artistique et culturelle en offrant des cours de chant choral, d'exercices oratoires, de théâtre, de peinture, de travail sur bois, de couture, de tissage et de piano. Le Congrès eucharistique de 1939 pour la région de la Montagne eut lieu à Notre-Dame-de-Lourdes. Huit milles fidèles prirent part à la procession. En 1941, la Caisse populaire de Lourdes fut fondée et son bureau au début sont au presbytère. La population de la paroisse était alors de 1451 personnes. En 1848, les Chanoines quittaient définitivement la paroisse. L'année suivante un nouveau presbytère et une nouvelle salle paroissiale étaient construits. Entre les années 1940 et 1960 les mouvements d'Action catholique et plusieurs associations pieuses disparaissent. En 1950, les Chanoinesses acceptaient la direction du nouveau Foyer Notre-Dame dans l'ancien presbytère qu'elles avaient acheté. C'est aussi en 1950 que les Chanoinesses acceptaient de prendre la direction de l'hôpital de Lourdes. Elles abandonnaient cette gestion en 1958 et en 1968, elles remettaient la direction du foyer aux laïcs. En 1951, un cercle local des Filles d'Isabelle a été fondé. De 1951 à 1974, un souper paroissial avait lieu annuellement. En 1954, une grotte à la Vierge de Lourdes fut érigée suite au fait que les jeunes de la paroisse avait été épargnés lors de l'épidémie de poliomyélite (1946-1947). En 1963, après amputations en faveur de d'autres paroisses, Lourdes comptait 1090 paroissiens. En 1977, un conseil distinct des Chevaliers de Colomb a été formé à Lourdes. En 1982, suite à la démolition de l'église de 1898, une nouvelle église était construite. Les curés ont été : Dom Paul Benoît, c.r.i.c. 1891 à 1910 Dom Antoine Chalumeau, c.r.i.c. 1910 à 1932 Antoine Champagne, c.r.i.c. 1932 à 1948 Stanislas Gauvin 1948 à 1951 Marcel Dacquay 1951 à 1964 Pierre Gagné 1965 à 1967 Lucien Roy 1967 à 1975 Albert Fréchette 1975 à 1979 Joseph Choiselat 1979 à 1986 Claude Blanchette 1986 à 1988 Rodrigue Bouchard 1988 à Roland Lanoie ( à 2000) Administrateurs paroissiaux : Raymond Brémaud (2000 à )

Paroisse Saint-Norbert

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Au confluent des rivières Rouge et la Salle, la paroisse de Saint-Norbert est érigée le 30 novembre 1857. Sa population au départ est métisse. Dès 1844, les Soeurs Grises visitent l'endroit qui allait devenir Saint-Norbert. Elles s'y établirent définitivement en 1858. En 1865, la paroisse comprend un large territoire et compte près de 1000 paroissiens. La jeune paroisse de Saint-Norbert joua un rôle important dans les négociations avec les Dakotas et par la suite dans la résistance à l'annexion du Nord-Ouest par le Canada. Noël-Joseph Ritchot y fit construire la chapelle du Bon Secours qui fut bénite en 1875. Les peintures au plafond sont de Constantin Tauffenbach. Avec l'entrée du Manitoba dans la confédération canadienne la population devient rapidement majoritairement canadienne française et puis par la suite canadienne anglaise. Une première église en bois équarri est construite en 1856-1857. Une église en brique, construite de 1883 à 1885, est consacrée par Mgr Fabre en 1887. Les fresques du coeur étaient de Constantin Tauffenbach. Elle a brûlé en 1929. Une nouvelle église est construite en 1937 et Clovis Paillé en assure la décoration intérieure. Le presbytère est la proie des flamme le 11 janvier 1905 et est remplacé par un nouveau. L'Asile Ritchot, mieux connu sous le nom de 'la Crêche', accueilla les orphelins de 1903 à 1948. Les Soeurs de la Miséricorde en ont eu la responsabilité de la direction. En 1892, les moines cisterciens fondent une Trappe à Saint-Norbert. Les curés ont été : Germain Eynard o.m.i. (1857 à 1858) Joseph Lestanc o.m.i. (1858 à 1860) Charles Mestre-Lagrenade o.m.i. (1861 à 1863) Noël-Joseph Ritchot (1863 à 1905) Gabriel Cloutier (1905 à 1930) C.-Norbert Deslandes (1930 à 1934) Clovis Paillé (1934 à 1941) Ulysse Forest (1941 à 1956) Armand Hébert (1956 à 1965) Léo Couture (1965 à 1972) Bernard Bélanger (1972 à 1983) Pierre Gagné (1983 à 1997) Antoine Vo Van Hoa (1997 à )

Paroisse de Saint-Pierre

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L'histoire du territoire qui deviendra la paroisse de Saint-Pierre-Jolys commence bien avant sa fondation en 1877. La région, alors connue sous les noms de « La Fourche » ou de la « Rivière-aux-rats », est régulièrement fréquentée par les voyageurs et les chasseurs Métis. C'est un lieu de camp idéal pour les voyageurs et une place d'hivernement pour les familles de Saint-Norbert et de Saint-Vital qui s'y installent avec leurs troupeaux. Effectivement, il y a dans la région de la Rivière-aux-rats, une grande quantité d'arbres qui servent de bois de chauffage en hiver. C'est aussi un lieu très riche en gibier. En 1870, après avoir négocié l'entrée du Manitoba dans la Confédération canadienne, l'abbé Joseph-Noël Ritchot décide qu'il est important que la population métisse prenne possession des terres dans la région de la Rivière-aux-rats. Il veille donc à l'arpentage des terres et encourage quelques familles à venir s'installer à l'endroit qui sera désormais connu sous le nom de Saint-Pierre. Ainsi, dès 1872, huit familles métisses arrivent dans la région. Mgr Taché décide d'ériger canoniquement la paroisse de Saint-Pierre le 4 janvier 1877. Il y a alors une vingtaine de familles qui habitent dans la région. La paroisse a, à cette époque, des frontières beaucoup plus grande qu'aujourd'hui et comprend les deux futurs villages de Saint-Malo et d'Otterburne qui s'en sépareront éventuellement. Saint-Pierre se développe rapidement, puisqu'en 1877 un contingent de treize familles canadiennes-françaises, rapatriées de la Nouvelle-Angleterre, viennent s'y installer avec l'encouragement de prêtres-colonisateurs. Métis et Canadiens français doivent donc apprendre à cohabiter en un même endroit, ce qui n'est pas toujours facile. En 1879 on ouvre, non pas une, mais trois écoles qui sont sous la direction d'enseignants laïcs. C'est en 1880, que Saint-Pierre accueille son premier curé, l'abbé Jean-Marie-Arthur Jolys, et bâtit sa première église. Saint-Pierre se transforme rapidement sous la direction de l'abbé Jolys, tellement qu'on décidera plus tard d'ajouter son nom à celui de la paroisse qui deviendra Saint-Pierre-Jolys. En 1885, on construit un couvent pour mieux accueillir cinq Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui arrivent le 9 avril 1886 pour prendre la direction de l'école du centre. Elles veilleront à l'éducation des enfants de la paroisse jusqu'à la fin du 20e siècle. La charge de l'éducation des enfants est partagée en 1904 lorsque les Frères de la Croix de Jésus ouvrent le Collège de Saint-Pierre. Ils prennent ainsi en main l'éducation des garçons du village alors que les religieuses concentrent leurs efforts auprès des filles. Les Frères doivent cependant retourner en France en 1912. En 1913, trois frères Maristes des écoles viennent les remplacer mais ils sont rappelés dans l'Est en 1921. Les religieuses et des laïcs doivent alors voir à l'éducation des garçons jusqu'à ce que les Clercs de Saint-Viateur d'Otterburne acceptent la direction du Collège de Saint-Pierre en 1942. En 1955, une nouvelle école reçoit tous les élèves ainsi que leurs enseignants religieux et laïcs. Une des industries importantes de la région est évidemment l'agriculture et l'élevage, mais on dépend aussi de la vente du bois de construction. L'abbé Jolys est remplacé en 1926 par l'abbé Joseph-Adonias Sabourin qui, lui aussi, y restera jusqu'à son décès en 1956. En 1931, l'arrivée de Joseph-E. Lafranc, agronome, encourage l'accroissement des industries secondaires de la ferme. On voit ainsi naître des industries d'élevages d'abeilles, de renards argentés et de visons, des coopératives avicoles, un moulin à vapeur et des cultures de betteraves à sucres et de pois. En 1953, on fonde aussi la Société d'Horticulture qui travaille de concert avec la Société d'agriculture du comté de Carillon, fondée en 1896. Le village de Saint-Pierre-Jolys est constitué en société en 1947 et son premier maire, notaire et maître des postes, est Ambroise Joubert. Saint-Pierre est connu pour ses artistes et sa vie culturelle. Le comité culturel de Saint-Pierre organise depuis quelques années le Festival Chantecler qui fait la promotion de la chanson francophone.

Oeuvre de secours à la France

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  • 1940 à 1947

L'Oeuvre de secours à la France était un comité formé pour venir en aide à la France pendant les années de la Deuxième Guerre Mondiale. Il a été fondé sous la présidence de Mme J.-A.-M. de la Giclais. Cette oeuvre regroupait des femmes de Saint-Boniface, Winnipeg et des paroisses françaises du Manitoba et de la Saskatchewan. Une des activités principales était la collecte de fonds et de linge. L'Oeuvre de secours à la France recrutait aussi des femmes pour faire des vêtements à l'ouvroir, du tricotage et de la couture. Le fruit de ces activités était expédié à la Légation de France à Ottawa et envoyé aux réfugiés en Angleterre et à la population française de l'Afrique du Nord. Certains colis étaient envoyés aux prisoniers français en Allemagne par l'intermédiaire de la Croix Rouge Internationale. L'ouvroir de l'oeuvre de guerre était situé dans l'édifice Paris. Les Oeuvres de Guerre des Français de la Prairie prend le nom de l'Oeuvre de Secours à la France à la fin de 1944. En 1947, le comité termine ses activités. Les membres du bureau ont été : Présidente : Mme J. (Robert) Déprés (1940 à 1942); Mme Pauline Boutal (1942 à 1945) Vice-présidentes : Mmes Le Goff et Allésia (1940 à 1942); Première vice-présidente : Mme V. Mullon (1942 à 1945); Deuxième vice-présidente Mme J. M. Lavoie (1942 à 1945) Secrétaire : Mme A. Camajou (1940 à 1942); Mme H. Griveau (1942 à 1945) Trésorière déléguée : Mme Bochard Trésorière : Mlle J. Klein (1940 à 1945); Mme A. Camajou (1942 à 1945) Présidente du Comité de Réception : Mme Talbot Comité de distribution : Mmes Pothier et Allesia

Municipalité rurale de Sainte-Anne

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  • 1891 au présent

En 1881, une municipalité fut créée sous, semble-t-il le nom de Carleton qui fut ensuite changé à La Broquerie. En 1891, les deux Municipalité de Sainte-Anne et de La Broquerie sont fusionnées sous le nom de Municipalité de La Broquerie, tenant sa première réunion le 6 janvier 1891. Le 5 janvier la décision est prise de tenir les réunions du conseil à la Salle du conseil de Sainte-Anne-des-Chênes. Préfets et secrétaires 1891-1908 Janvier 1891 à décembre 1892 : Zéphirin Magnan, Préfet et Théophile Paré, secrétaire-trésorier. Janvier 1892 à mars 1892 : Joseph Hébert, Préfet et Théophile Paré, secrétaire-trésorier. Mars 1892 à décembre 1893 : Norbert Landry, Préfet et Théophile Paré, secrétaire-trésorier. Janvier 1893 à décembre 1894 : André Nault, Préfet et Théophile Paré, secrétaire-trésorier. Janvier 1895 à décembre 1903 : Isaïe Richer, Préfet et Théophile Paré, secrétaire-trésorier. Janvier 1904 à janvier 1911 : Isaïe Richer, Préfet et J.-A. Lacerte, secrétaire-trésorier. En juin 1908, les municipalités de Sainte-Anne et de La Broquerie se séparent et deviennent indépendantes. La première assemblée de la municipalité de Sainte-Anne a lieu le 10 juin 1908. Un édifice municipal est construit en 1910. Préfets et secrétaires 1911-1963 Janvier 1911 à février 1911 : Edmond Perron, Préfet et J.-A. Lacerte, secrétaire-trésorier. Février 1911 à mars 1911 : James Steel, président et J.-A. Lacerte, secrétaire-trésorier. Avril 1911 à décembre 1912 : Eugène Desautels, Préfet et J.-A. Lacerte, secrétaire-trésorier. Janvier 1913 à février 1913 : Edmond Perron, Préfet et David Langhill, secrétaire-trésorier. Février 1913 à décembre 1914 : Edmond Perron, Préfet et G.-E. La Rue, secrétaire-trésorier. Janvier 1915 à décembre 1919 : John W. Finnigan, Préfet et G.-E. La Rue, secrétaire-trésorier. Janvier 1920 à décembre 1921 : T. Molley, Préfet et G.-E. La Rue, secrétaire-trésorier. Janvier 1922 à décembre 1922 : John W. Finnigan, Préfet et G.-E. La Rue, secrétaire-trésorier. Janvier 1923 à août 1928 : John W. Finnigan, Préfet et G.-R. Hébert, secrétaire-trésorier. Août 1928 à décembre 1928 : John W. Finnigan, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1929 à décembre 1930 : Philippe Guay, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1931 à décembre 1931 : E. L'Heureux, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1932 à juin 1938 : John W. Finnigan, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Juin 1938 à décembre 1939 : Georges H. Lavack, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1940 à décembre 1942 : Adonai Dubois, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1943 à septembre 1945 : James Robert Bonin, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Octobre 1945 à décembre 1945 : Henri O. Dupas (député), et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1946 à décembre 1949 : John Benoit, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1950 à décembre 1957 : Hector Dusessoy, Préfet et Conrad Gauthier, secrétaire-trésorier. Janvier 1958 à juin 1959 : Camille Chaput, Préfet et Roland Freynet, secrétaire-trésorier. Juin 1959 à mars 1962 : Camille Chaput, Préfet et Roger Smith, secrétaire-trésorier. Avril 1962 à mai 1962 : Antoine Chaput, Préfet et Roger Smith, secrétaire-trésorier. Juin 1962 à décembre 1963 : Laurent Fillion, Préfet et Roger Smith, secrétaire-trésorier. Janvier 1964 à mai 1964 : Camille Chaput, Préfet et Roger Smith, secrétaire-trésorier. Juin 1964 à décembre 1976 : Camille Chaput, Préfet et J. Goosens, secrétaire-trésorier. En 1963, le Village incorporé de Sainte-Anne est créé et dès lors, les intérêts du village y seront traités. La municipalité de Sainte-Anne sera responsable des intérêts de la région rurale.

Le Soleil de l'Ouest: Le Nouvelliste

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  • 1911 à 1916

"Le Soleil de l'Ouest: Le Nouvelliste" est un journal hebdomadaire publié pour la première fois le 3 août 1911. Tout comme "L'Écho du Manitoba" et "Le Nouvelliste" auparavant, ce journal libéral a pour devise "Tout droit". Propriétaire: La Compagnie " Le Soleil de l'Ouest" Limitée Directeurs: Arthur Boutal, août 1911 - mai 1914; Louis Baloche, août 1914 - mars 1916 Rédacteurs: René Brun, août 1911 - mai 1914; Antoine Picot, mai - août 1914, Albert Dubuc, août 1914 - oct. 1915; Auguste-Henri de Trémaudan, oct. 1915 - mars 1916.

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